SNACK CONTENT
Des contenus qui vont droit à l’essentiel !

Le snack content, c’est l’art de produire des contenus courts et faciles à consommer, sans rogner sur la qualité. Un carburant idéal pour alimenter vos réseaux sociaux !

COMPRENDRE

Définition et avantages du snack content en marketing

C’est quoi, le snack content ?

En marketing, il y a les contenus longs, essentiels pour alimenter un site web ou un blog, se positionner sur les moteurs de recherche, et générer du trafic. Et il y a les contenus courts, faciles à assimiler, calibrés pour les réseaux sociaux et les usages mobiles, conçus pour attirer l’attention et pousser à l’engagement. Cette technique marketing, c’est le snack content (ou stratégie de « micro-contenu »). Elle consiste à produire des contenus percutants, destinés à être consommés sur le pouce, et à les administrer par petites doses tout au long de la journée. L’équivalent, en content marketing, du snack que l’on avale entre deux repas pour calmer sa faim.

Des contenus réservés aux réseaux sociaux ?

Le snack content a surtout explosé sur les plateformes sociales, qui favorisent la diffusion de contenus concis, au fort potentiel de viralité. Le micro-contenu est pensé pour être consulté rapidement et pour susciter l’intérêt en un minimum de temps ; c’est ce qui le rend très « social-friendly ». Pour autant, son usage n’est pas réservé exclusivement aux réseaux sociaux. Le snack content s’adapte tout aussi bien aux blogs, qu’il permet d’alimenter en contenus frais aussi souvent que possible, et constitue une alternative intéressante (et rentable) aux contenus longs, plus complexes (et coûteux) à produire. Par ailleurs, un contenu concis n’est pas forcément un contenu de mauvaise qualité !

Pourquoi utiliser du snack content en marketing ?

Parce que les internautes apprécient les contenus courts, qui n’exigent pas une attention soutenue. Parce que l’évolution des usages pousse les utilisateurs à consulter de plus en plus internet en mobilité. Parce que la brièveté des contenus est adaptée aux nouveaux modes de vie et de consommation. Parce que les entreprises et les marques ne peuvent plus se passer d’une stratégie social media. Pour toutes ces raisons, le snack content est un puissant levier de notoriété, de visibilité, de différenciation, d’engagement, et même de fidélisation. Très souple, il vient s’intercaler entre des contenus plus longs, et s’intègre aisément à une stratégie content marketing existante. Addictif, il permet de fidéliser une audience et de donner du rythme à la production éditoriale, tout en créant de l’attente. Enfin, c’est une façon pratique de fragmenter un message pour faciliter son absorption et multiplier les canaux de diffusion.

Snack content VS slow content

Le recours au snack content peut sembler surprenant, alors même que les marketeurs privilégient souvent le slow content. Mais ces deux approches utilisent des méthodes très différentes et visent des objectifs distincts qui les rendent complémentaires, comme on peut le constater avec ce tableau

Snack content

  • Contenus courts, percutants, qui vont droit à l’essentiel (posts sociaux, articles de moins de 300 mots, vidéos courtes, infographies, citations…)
  • Contenus éphémères et divertissants
  • Consultation rapide, souvent en mobilité
  • Fréquence de publication élevée (plusieurs fois par jour)
  • Canaux privilégiés : réseaux sociaux
  • Objectifs : capter l’attention, générer de l’engagement, devenir viral pour toucher une large audience, augmenter la portée de la marque
VS

Slow content

  • Contenus longs, fouillés, approfondis (articles de plus de 800 mots, livres blancs, études de cas, vidéos supérieures à 2 minutes…)
  • Contenus durables et informatifs
  • Lecture longue
  • Fréquence de publication faible
  • Canaux privilégiés : site web, blog
  • Objectifs : valoriser une expertise, améliorer le référencement, développer la notoriété, générer du trafic et des conversions

8s c’est le temps d’attention moyen d’un internaute

4milliards de personnes utilisent les réseaux sociaux dans le monde

92% des internautes se connectent à partir de leurs smartphones

EXPLORER

Les différents formats à employer en snack content

Des contenus aux multiples visages

Le snack content ne désigne pas un format de contenu spécifique, mais une méthodologie marketing. La pratique du content snacking ne se résume donc pas à publier des posts sur Facebook ou Instagram et à tweeter toute la journée – même si ces exemples constituent une dimension essentielle de cette approche. En réalité, les contenus proposés peuvent prendre de multiples formes, quels que soient les supports de publication choisis (réseaux sociaux, blogs ou autres). Avec, néanmoins, un point commun : ces contenus se caractérisent par leur brièveté, par leur volonté de capter l’attention et de susciter des émotions, et par la simplicité du message transmis.

Les différents formats de snack content

Format 1

Posts sociaux

Les publications sociales sont l’essence même du snack content, en raison de la brièveté contrainte des messages : même quand il n’existe pas de limite de caractères (comme sur Twitter), les posts sont coupés après quelques lignes. Les contenus courts ont l’avantage de toucher un maximum d’utilisateurs, de titiller la curiosité, d’inciter à l’action, et de lancer un dialogue. Le message doit être pertinent, concis, et si possible amusant.

Format 2

Articles courts

Délivrer une expertise tout en restant concis : tel est le but de l’article court en snack content. Ce type de contenu permet de transmettre des informations sans les survoler, d’apporter de la valeur ajoutée sans assommer ses lecteurs. En se fixant une limite drastique (300 mots maximum), on se contraint également à synthétiser les données, ce qui favorise leur mémorisation. Un article court peut être publié sur un blog ou sur un réseau social comme Facebook ou LinkedIn.

Format 3

Infographies

L’infographie consiste à synthétiser des données et à les rassembler dans une seule image, facile à appréhender. Très utilisée en snack content, elle capte l’attention en quelques instants et permet de diffuser une information (même complexe) en toute simplicité. Elle jouit d’un fort potentiel viral et favorise l’engagement des audiences. Enfin, les infographies sont bien référencées dans Google Images – avec plus de trafic à la clé.

Format 4

Vidéos courtes

Le format vidéo est le plus consommé sur les réseaux sociaux. Dynamique par nature, la vidéo courte attire l’attention et permet de sortir du lot. Sa brièveté (moins de 2 minutes) garantit son visionnage complet. Quel que soit son format – vlog, tutoriel, itw, reportage… – elle doit rester facile à consommer et adopter un ton attractif (décalé, atypique, humoristique) qui donnera envie de la commenter et de la partager.

Format 5

Mèmes

Cette image amusante et décalée, accompagnée d’une mise en contexte, a conquis le web. Son potentiel viral est énorme : certains mèmes ont été repris des millions de fois ! Une marque peut s’en servir pour réagir à l’actualité, répondre avec humour à un message, lancer un débat, provoquer des réactions, générer de l’engagement, ou simplement renforcer sa présence en ligne. Mais attention à ne pas en abuser : l’effet positif n’est pas toujours assuré.

Format 6

GIFs animés

Le GIF, qui prend la forme d’une brève animation composée d’images repassées en boucle, est l’autre star du web aux côtés du mème. Très apprécié dans le cadre du content snacking, il permet de contextualiser un message avec humour, de transmettre des informations efficacement, et de communiquer sur un mode plus léger. Le GIF est surtout très viral : il capte l’attention d’une large audience et se partage facilement.

Format 7

Citations

La citation est un format de contenu percutant, capable de faire réagir et de provoquer la réflexion, de véhiculer un message puissant, et de relayer les valeurs de l’entreprise ou de la marque. Pour un maximum d’efficacité en snack content, elle doit être originale, intéressante, pertinente pour les audiences, et adaptée au contexte et à l’activité. Pas besoin de citer absolument des célébrités que tout le monde reprend à tort et à travers : une citation peut émaner d’un client, d’un collaborateur ou d’un expert.

CRÉER

Produire du snack content percutant, viral et engageant

Trouver la recette d’un contenu court qui cartonne

Le snack content ne se résume pas à produire des contenus brefs : ceux-ci doivent être percutants, pertinents, engageants, qualitatifs, et avoir un fort potentiel viral. L’enjeu, c’est de capter l’attention d’un internaute en lui proposant un contenu susceptible de provoquer une réaction tandis qu’il scrolle son feed, et de l’encourager à l’action. Or, en matière de production de contenu social, les annonceurs sont confrontés à quatre grands défis : le volume (les besoins sont exponentiels), la qualité (les algorithmes donnent la part belle aux contenus de qualité), la rapidité (la réactivité à l’actualité est essentielle), et le budget (la rentabilité doit être assurée). Pour toutes ces raisons, la pratique du snack content doit s’inscrire dans une stratégie rigoureuse.

10 conseils pour produire du snack content performant

Créer des contenus diversifiés
Conseil 1

Créer des contenus diversifiés

La diversification des contenus est la clé d’un snack content réussi. N’hésitez pas à varier les formats (articles courts, infographies, citations, mèmes, GIFs…) et les sujets abordés, de manière à publier fréquemment sans lasser vos audiences. Si vous manquez d’idées, déclinez vos contenus longs !

Conseil 2

Tenir compte de l’actualité

Le newsjacking va de pair avec le snack content : il s’agit de s’emparer d’un fait d’actualité pour le détourner à son avantage, en diffusant des contenus qui y font référence. Dès qu’une information devient virale, essayez de trouver une façon de l’intégrer à votre communication – avec humour !

Conseil 3

Apporter de la valeur

Même courts, vos contenus doivent nourrir votre audience – lui apporter des informations, des réponses ou des conseils en lien avec ses attentes. Centrez votre snack content sur les problématiques de vos audiences cibles, et veillez à ce que ces contenus s’inscrivent dans la ligne éditoriale de votre content marketing.

Conseil 4

Provoquer des émotions positives

L’émotion est l’incontournable ingrédient du snack content : c’est un puissant levier pour attirer l’attention, inciter à l’action et favoriser l’engagement. Créez des contenus qui provoquent la surprise, qui font rire, qui passionnent, qui interpellent, etc. Et privilégiez les émotions positives : elles donneront une meilleure image de votre marque.

Conseil 5

S’adapter à chaque plateforme

Les contenus doivent s’adapter à la tonalité et aux usages de chaque réseau social, mais aussi aux formats privilégiés. Par exemple : des articles courts sur Facebook et LinkedIn, des vidéos brèves sur TikTok et Snapchat, des GIFs et des mèmes sur Twitter, etc. Prenez soin de choisir les plateformes fréquentées par vos audiences cibles.

Conseil 6

Créer des contenus originaux

Le snack content permet de se distinguer et de marquer les esprits avec des contenus percutants. Alors, pas question de les piquer aux concurrents ! Veillez à toujours produire des contenus originaux, conçus pour coller à la tonalité de votre marque et pour refléter ses valeurs.

Conseil 7

Inciter l’audience à l’action

Parce que le content snacking doit répondre aux objectifs de votre stratégie marketing, vos contenus doivent inciter les internautes à réaliser des actions. Placez des boutons CTA ou des liens vers votre site web dans les contenus qui s’y prêtent, en fonction du contexte, du format, et du message à faire passer.

Conseil 8

Utiliser les contenus existants

Les internautes consultent les réseaux sociaux (et consomment les contenus courts) essentiellement depuis des appareils mobiles. En créant vos contenus, vous devez donc penser « mobilité » en permanence, et ne pas hésiter à jouer avec les fonctionnalités qui permettront aux utilisateurs de se les approprier.

Conseil 9

Miser sur la qualité

Contenu rapidement consommé égale contenu de piètre qualité ? Pas du tout ! Pas question de rogner sur la qualité au prétexte que ces contenus sont éphémères. Privilégiez de belles photos et vidéos, des textes bien écrits et des mèmes ou GIFs bien choisis.

Conseil 10

Utiliser les contenus existants

Les contenus existants peuvent aisément être transformés en snacks : des articles longs découpés en plusieurs contenus courts, des clips brefs créés à partir de vidéos, des GIFs générés à partir d’une série d’images ou d’un reportage, des citations extraites d’un entretien avec un client… Vous disposez d’une source inépuisable de contenus courts !

Le snack content est idéal pour attirer l’attention et engager son audience, mais aussi pour attirer l’utilisateur sur d’autres supports – comme un site web, un blog… L’internaute doit y trouver des contenus plus longs et plus fouillés, susceptibles de répondre à ses problématiques. Car si un snack calme l’appétit, il ne remplace pas un vrai repas !

DIFFUSER

Partager ses contenus courts et mesurer leur impact

Bien choisir ses canaux de diffusion : une étape clé

Le succès d’une stratégie de snack content repose en grande partie sur les contenus eux-mêmes, mais aussi sur les canaux choisis pour les diffuser. S’il est vrai que le content snacking est particulièrement adapté aux réseaux sociaux, il ne faut pas oublier que chaque plateforme correspond à un type d’audience : jeune ou moins jeune, B2B ou B2C… De fait, les GIFs avec des chatons risquent de ne pas trouver leur public sur LinkedIn, tandis que les infographies techniques n’ont rien à faire sur Snapchat ou TikTok. Il est donc essentiel de choisir les supports les mieux adaptés aux audiences ciblées, ce qui suppose de bien les connaître – les audiences et les supports. Une bonne solution consiste à élaborer sa stratégie en identifiant au préalable les réseaux sociaux les plus fréquemment utilisés par le public visé ; et à se focaliser sur une ou deux plateformes qui font sens.

Comment mesurer l’impact du snack content ?

Une fois les contenus courts lancés sur les réseaux, il faut mesurer leurs performances afin d’évaluer la rentabilité de la campagne. Quels sont les indicateurs à prendre en compte ?
  • Infographie

    Le nombre de vues

    Cet indicateur témoigne de la portée organique d’une publication (du nombre de fois où elle a été vue) sans dire si le contenu a effectivement été lu ou consulté.

  • Stréatégie Social Media

    Le nombre d’actions

    Cet indicateur reflète l’intérêt des internautes pour une publication, et donc la pertinence de celle-ci. Il est calculé en fonction du ratio nombre de vues/nombre d’actions réalisées.

  • Le taux d’engagement

    Cet indicateur reflète l’intérêt des internautes pour une publication, et donc la pertinence de celle-ci. Il est calculé en fonction du ratio nombre de vues/nombre d’actions réalisées.

  • Le nombre d’abonnés

    La hausse du nombre d’abonnés après une publication montre que les internautes l’ont appréciée. Cet indicateur témoigne plus largement d’un gain en visibilité sur le réseau.

Les risques du snack content

Malgré tous ses avantages, cette pratique n’est pas sans risque. Mal employé, le snack content peut dériver dangereusement : contenus utiles devenus futiles, dérapage vers le superficiel, tendance à se fondre dans la masse à force de surexploiter les effets de mode, rognage sur la qualité au profit de la quantité… Avec le risque d’engorger les canaux de diffusion, de perdre l’attention des audiences, et de dévaloriser le discours de l’entreprise ou de la marque. Pour se prémunir contre ces dérives, la production de contenus courts doit toujours s’inscrire dans une stratégie globale, alterner avec des contenus plus longs et plus experts – un mélange des genres qui témoigne d’une communication équilibrée et juste – et s’en tenir à ses objectifs : capter les cibles volatiles et les engager, dans l’optique de les amener vers ses owned media. Et ça, c’est un travail de professionnel !

QUESTIONS FRÉQUENTES

📃 Qu’est-ce que le snack content ?

Le snack content est une méthodologie marketing qui s’appuie sur la production de contenus courts et percutants, destinés essentiellement à une diffusion sur les réseaux sociaux et à une consommation mobile. Ces contenus sont conçus pour capter l’attention, devenir viraux et engager les audiences. Le snack content est complémentaire du slow content, et doit s’inscrire dans une stratégie de contenu globale.

😎 Pourquoi intégrer le snack content à sa stratégie de contenu ?

Les internautes aiment les contenus courts, faciles et rapides à consommer, qui ne nécessitent pas une attention soutenue – notamment sur les réseaux sociaux. Une stratégie social media a donc tout intérêt à intégrer le snack content : cela permet à la marque de gagner en visibilité et en notoriété sur ces plateformes, et de générer de l’engagement.

📖 Quels sont les différents types de snack content ?

Il existe différents formats de snack content : publications sociales, articles courts (moins de 300 mots), infographies, vidéos brèves (moins de 2 minutes), mèmes, GIFs animés, citations. Une bonne stratégie de content snacking consiste à varier les formats pour ne pas lasser ses audiences, en tenant compte des particularités de chaque plateforme sociale.

Sources des chiffres : Microsoft, Hootsuite, GlobalWebIndex